El secreto para las relaciones ricas y armoniosas.

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El secreto para las relaciones ricas y armoniosas.

¿El secreto de las relaciones armoniosas? Las competencias psicosociales (CPS).

Nos enseñan a comprender y regular mejor nuestras emociones, a comunicarnos con empatía y a fortalecer nuestros vínculos.
No son innatas, pero sí esenciales: estas competencias transforman las tensiones en comprensión y los reproches en escucha.
¿Y si, la próxima vez que sientas una tensión, simplemente empezaras por nombrar lo que sientes?
Un pequeño paso para uno mismo, un gran paso para la relación. 💫

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Le secret des relations riches et harmonieuses...

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Le secret des relations riches et harmonieuses...

Le secret des relations harmonieuses ? Les compétences psychosociales (CPS).
Elles nous apprennent à mieux comprendre et réguler nos émotions, à communiquer avec empathie et à renforcer nos liens.
Pas innées, mais essentielles, ces compétences transforment les tensions en compréhension et les reproches en écoute.
Et si, à la prochaine tension, vous commenciez simplement par nommer ce que vous ressentez ?
Un petit pas pour soi, un grand pas pour la relation. 💫

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Higiene emocional: el arte olvidado de cuidar lo que sentimos

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Higiene emocional: el arte olvidado de cuidar lo que sentimos

A menudo veo personas llegar a su primera cita conmigo y disculparse por llorar.
Siempre les digo lo mismo: pedir perdón por dejar salir emociones en terapia es como pedir perdón al peluquero por los cabellos en el suelo.

Nos enseñaron a cepillarnos los dientes, a curar un resfriado, a acudir al médico… pero nadie nos enseñó a cuidar de nuestras emociones. Y sin embargo, ¿qué hay más humano que sentir?

Por eso quiero hablarte de algo fundamental y poco conocido: la higiene emocional.

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¡La IE facilita tu vida!

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¡La IE facilita tu vida!

Nos enseñaron a leer, escribir, contar… pero no a comprender nuestras emociones.
¿Resultado? Muchos adultos se encuentran desarmados, incapaces de poner palabras a lo que sienten.
La Inteligencia Emocional (IE) no es un “extra”: es la clave para vivir mejor, trabajar mejor, amar mejor.
En este texto comparto mi recorrido, mis observaciones y por qué creo que la IE puede cambiar nuestras vidas.
¿Y tú? ¿Sabes nombrar las emociones básicas, esas que nos conectan a todos?

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L’IE facilite la vie (et pas besoin de data center)

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L’IE facilite la vie (et pas besoin de data center)

L’IE facilite ta vie! Et même pas besoin de data center

Dans le petit laboratoire qu’est mon bureau - très coloré pour un labo on est d’accord mais pour explorer notre vie émotionnelle les couleurs c’est chouette - je remarque à quel point nous sommes tous relativement illettrés quand il s’agit de nos émotions…

Presque à chaque fois que je demande à une personne qui vient me consulter:

À quoi ça sert les émotions?

Rare sont ceux qui ont une réponse claire…

Quelles sont les émotions de base, celles partagées par toute l’humanité?

Silence. Hésitations.

« La joie ? Le stress ? La frustration ? »

On est plus proche de l’enfant de 4 ans qui récite l’alphabet que de l’adulte BAC+4.

Petits, personne n’avait les compétences pour nous aider à comprendre ce qui se passait et que faire avec.

Nous sommes donc devenus des adultes qui savent lire, compter et bien plus encore, autonomes pour gérer les taches du quotidien. Et souvent aussi démunis que les enfants quand il s’agit d’avoir conscience de soi, de l’autre et d’être responsable émotionnellement. Alors si nous sommes parents là ça devient parfois vraiment absurde… On leur demande d’être calme, patient, respectueux… sans être tout à fait capables de leur expliquer comment… 
Qui n’a jamais entendu son parent lui crier: Mais tu va te calmer!
On ne peut pas franchement dire que ça force le respect…

Je dis NOUS car j’ai été cette personne, prise dans des montagnes russes d’enthousiasme et de tristesse. Je connais cette sensation de perte de sens, le malaise d’avoir tout pour être heureux et de ne pas l’être du tout. La vie confortable qui n’a pas de goût… 
Cette impression pleine de culpabilité d’être aussi loin de la survie que du bonheur.

À 25 an je croyais que j’étais la seule et que j’avais un problème: trop sensible, pas assez forte, trop exigeante…

J’ai depuis réalisé qu’il y en a plein, plein, plein d’autres qui vivent les mêmes crises, les états d’âme, les même angoisses.

Heureusement le confort m’a permis de me donner le choix, le choix de faire d’autres choix. 
De ne pas rester là, d’essayer autre chose, de me payer de l’aide, de partir.
Heureusement mes émotions ne se sont pas tuent, elles ont hurlé sans relâche jusqu’à ce que j’apprenne à écouter et à comprendre pourquoi le confort extérieur ne m’en donnait aucun à l’intérieur.

Tous le monde n’a pas cette chance là et tous le monde ne la saisie pas non plus.

C’était il y a plus de 15 ans, j’ai crapahuté beaucoup de montagnes émotionnelles, les unes après les autres, jusqu’à voir le bonheur s’installer peu à peu et profondément. 
Jusqu’à être capable de pouvoir accompagner les autres, devenir le guide de montagnes émotionnelles ou de randonnée pour ceux qui se sentent perdus sur leur chemin, dans leurs relations de couples, de familles, de travail…

C’est devenu mon métier, mon talent, mon expertise: l’intelligence émotionnelle ou IE pour les intimes

Et qu’on se le dise: non seulement j’adore mon job mais en plus je fais le plus beau métier du monde! En toute subjectivité, évidemment!

J’ai trouvé du sens à ne plus savoir quoi en faire.

L IE c’est évidemment et avant tout apprendre à naviguer plus sereinement sur les aléas du quotidien et de nos vies. 
C’est aussi comprendre que savoir comment on se sent et de quoi on a besoin est à la base de la vie en société. 
La démocratie a besoin de citoyens éduqués capables de comprendre - au moins un peu - la société, pour fonctionner et la vie en société a elle, besoin d’adultes responsables émotionnellement c’est à dire capables d’autre chose que d’être en réaction. 
Capables de se réguler, d’être conscients de se qui se joue en eux même pour se positionner vis à vis d’une situation ou d’une personne.

Les réseaux sociaux sont le royaumes des réactions. Absorber des informations random et être invité à y réagir…

C’est fantastique, c’est débile, elle est tellement géniale, il est tellement moche, elle est trop grosse, etc…

Un peu d’hygiène émotionnelle sapristi!

Nous faisons souvent le triste constat que nous vivons plutôt côte à côte qu’ensemble, parce que nous n’avons pas appris à faire autrement.

Nous avons tellement besoin de nous éduquer sur le plan émotionnel et de pouvoir éduquer nos futurs adultes. De pouvoir nous guider les uns et les autres quand le brouillard des émotions se lève.

Si vous en avez les moyens, faites vous le cadeau d’apprendre, offrez vous des séances avec une ou un bon psy formé sur le sujet (ils ne le sont pas tous, renseignez vous!), des formations en groupe (la qualité peut varier, renseignez vous!)

Pour vous même car si il y a bien une personne au monde avec qui vous allez passer tous les jours de votre vie, H24 jusqu’à la fin de vos jours, c’est vous! 
Autant s’aimer et bien s’entendre au plus vite non? En plus c’est bon pour la santé.

Alors c’est quoi les émotions de base?

Et dans votre vie?

En ce moment vous vous sentez comment?

De quoi avez vous besoin?

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L'hygiène émotionnelle

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L'hygiène émotionnelle

"We’re all scared. We’re all angry. We’re all sad. That’s a given. The question is, what are we going to do about it?”

"Nous avons tous peur. Nous sommes tous en colère. Nous sommes tous tristes. C'est une donnée. La question est, qu'allons-nous faire à ce sujet?"

— Gabrielle Roth


Je suis toujours surprise de voir les personnes qui viennent à leur premier rdv, s’excuser de pleurer.
Je leur répond souvent que s’excuser de laisser des émotions chez le psy, c’est un peu comme demander pardon à son coiffeur d’avoir laissé ses cheveux partout.
Nous jugeons souvent nos émotions.
Mais plus sérieusement, avez vous remarqué comme nous avons tendance à classer les émotions en 2 groupes: les positives et les négatives. On cherche désespérément à ressentir les positives à chaque instant et surtout, on fuit à tout prix - et je pèse mes mots - les négatives.
Nous refusons d’être triste, fâché ou d’avoir peur. Au point qu’elles finissent trop souvent par mener notre vie ces fameuses émotions négatives. Nous tombons dans la dépression, tout nous agace et les relations y compris avec nous même deviennent une bataille ou encore les attaques de paniques et autres crises d’angoisses rythmes nos semaines.
Alors que finalement, comme le dit si bien Gabrielle Roth, la formidable créatrice de la danse des 5 rythmes (un outil fantastique d’hygiène émotionnelle, entre autre), elles font partie non seulement de notre vie mais de nous!
Sachant que le langage conditionne nos pensées, il serait peut être plus judicieux de les nommer autrement. Il y a des émotions agréables à ressentir et d’autres non. Mais elles sont toutes aussi précieuses puisqu’elles participent toutes à nous donner notre mode d’emploi pour trouver l’équilibre, se sentir aligné, en un mot heureux.
Sauf que voilà! L’hygiène émotionnelle, c’est à dire notre capacité à accompagner notre système émotionnel, comme nous accompagnons notre système immunitaire, n’est pas un don inné, on en a tous fait l’expérience, n’est pourtant enseignée nul part!!!
On nous a appris à être propre, à soigner nos petits bobos et à aller chez le médecins quand nous sommes arrivés à la limites de nos compétences. Mais pour ce qui est de la question quoi faire quand la peur, la colère ou la tristesse nous submergent… rien de rien. Ni à l’école ni à la maison.
Alors voilà, désemparés on fuit comme on peut, on essaye d’anesthésier le symptôme.
Une fois qu’on a dit ça… qu’est ce qu’on fait…
Et bien, on se dit qu’on va apprendre à se nettoyer le coeur et la tête! Parce que les émotions ne se laissent pas étouffer sans rien dire, non non, peut être qu’on ne les sens plus mais qu’est ce qu’on ressasse!!!
”Et j’aurais dû et j’aurais pas dû, et c’est normal de réagir comme ça et c’est pas normal d’être con à ce point là, et c’est de ma faute mais c’est l’autre aussi, et pourquoi il/elle m’a dit ça etc, etc, etc….”
C’est comme si on passait des heures à se demander comment on a pu en arriver à avoir le nez qui coule plutôt que de commencer par se moucher et si besoin, soigner ce rhume !
Comment on apprend l’hygiène émotionnelle?
Si vous pouvez vous le permettre offrez vous quelques séances avec un bon thérapeute et sachez aussi qu’il y a des tonnes de ressources en tous genre, disponibles un peu partout sur les réseaux. Pour certains la porte d’entrée sera la danse, pour d’autres la méditation ou encore la lecture (psy, philo, roman,…) un atelier de théâtre, de clown, de constellation familiale, que sais-je! Et pourquoi pas une rencontre avec un individu qui a une bonne hygiène émotionnelle, il y en a je vous le promet! Et si vous ne la trouvez pas, devenez cette personne!!! Ce fut mon cas il y a 15 ans et aujourd'hui je me réjouis chaque jour de pouvoir accompagner ceux qui cherchent à être une version plus épanouie d’eux même.

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Le VIOLENTOMÈTRE: un super outil pour prévenir les relations toxiques voire dangereuses.

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Le VIOLENTOMÈTRE: un super outil pour prévenir les relations toxiques voire dangereuses.

Une super bonne idée à diffuser :-)
C'est très orienté hétéro, homme toxique mais je suis sûre que vous saurez remplacer le IL par Elle quand c'est nécessaire.

Un bon outil, aussi pour les ado qui découvrent les relations sentimentales.

Et qu'on ne s'y trompe pas!
Dans une relation toxique il peut y avoir du vert, du orange et du rouge en même temps. Les partenaires prendront le rôle de victime, bourreau et sauveur à tour de rôle.

À RETENIR:

  • Dès qu'il y a du orange tu te MÉFIES! et

  • Dès qu'il y a un comportement ROUGE, même un seul, TU DEMANDES DE L'AIDE !!!
    Si on accepte 1 fois on prend le risque d'accepter mille (je pourrais vous expliquer pourquoi mais ce serait un peu long là tout de suite ;-))

Voici l’intégralité de l’article publié sur Creapills par Manon Bodeving· le 28 juin 2019
Le violentomètre : un outil pour aider les jeunes femmes à sortir des relations toxiques

Lorsque l’on est jeune et que l’on s’engage dans une relation, lors des premiers amours, on veut bien faire, on veut préserver son couple. Sauf que parfois, la naïveté est notre pire ennemi : incapable de prendre du recul, elle nous enferme dans une relation malsaine et nous pousse à accepter des comportements inadmissibles. L’observatoire des violences faites aux femmes et l’association En Avant Toute(s) ont conçu un outil qui permet aux jeunes femmes de repérer ces attitudes malfaisantes : le violentomètre.

Imaginé fin 2018, ce dispositif refait surface ces derniers jours car le gouvernement a lancé le 24 juin un compte Twitter pour alerter sur les violences sexuelles et sexistes. Le violentomètre permet de déterminer objectivement si la relation est saine et basée sur le consentement mutuel ou au contraire, si elle est toxique et lorsqu’il est nécessaire d’en parler et de se faire aider. Cette échelle de valeurs fixe est particulièrement intéressante pour les personnes sous l’emprise du conjoint.

L’échelle comporte 24 graduations allant du vert lorsque la relation est saine, à l’orange quand les violences sont omniprésentes, jusqu’au rouge où un des partenaires est en danger et doit se protéger. Si votre chéri “respecte vos décisions, vos désirs et vos goûts” et qu’il “s’assure de votre accord pour ce que vous faites ensemble“, alors votre couple est sain. S’il “rabaisse vos opinions et vos projets” et qu’il vous “isole de votre famille et de vos proches“, vous êtes victime de violences qui n’ont pas lieu d’être. Enfin, s’il “pète les plombs lorsque quelque lui déplaît” ou qu’il “vous oblige à avoir des relations sexuelles”, la relation est nocive : protégez-vous et demandez de l’aide rapidement.

Le violentomètre ca permet à une victime d’abus sexuels, de violences ou de chantages au sein de son couple de se protéger en demandant de l’aide ou en signalant les faits parce qu’elle ou il est clairement en danger. pic.twitter.com/TcBo0jOBla

— Youssef Badr (@Youss_Badr) June 24, 2019

En collaboration avec le Centre Hubertine Auclert, l’organisme de la Région chargé de promouvoir l’égalité femmes-hommes, l’outil a été testé dans certains lycées d’Île-de-France afin de sensibiliser les jeunes aux violences faites aux femmes et ce, dès le plus jeune âge. Bien qu’il ait été conçu au départ pour les adolescentes et les étudiantes, le violentomètre s’adresse à tous, hommes et femmes qu’importe leur âge. Alors n’hésitez pas et partagez-le avec vos proches ! Enfin, découvrez la campagne choc de l’association APAV qui détourne les GIFs pour sensibiliser aux violences conjugales.

Crédits : Centre Hubertine Auclert

https://creapills.com/violences-couple-violentometre-20190628?fbclid=IwAR2Ja8KBPUtxED-sB17yypAHG4qsHmbgUqjojtCShpopcY_DmdjK3WoOD-Y

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Reconnaître ses intelligences plutôt que de se sentir idiot!

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Reconnaître ses intelligences plutôt que de se sentir idiot!

Voici pour cette rentrée 2019 quelques pistes de réflexions, pour vous, l’enfant que vous étiez (et qui vit toujours en vous, qu’on se le dise) et peut être pour le parent de la charmante progéniture que vous accompagnez à l’école chaque matin.

ÊTRE intelligent ou pas… Selon ce que vous ont répété vos parents, vos bulletins de notes, vos profs etc…
Se SENTIR intelligent ou pas! Qui est finalement ce que nous avons “acheté” en fonction de ce que nous ont dit nos parents, nos bulletins, nos profs, etc…

Je rencontre trop souvent des gens qui se sentent limités dans leurs projets et surtout dans leurs capacités à s’épanouir pour cause d’une croyance fondamentalement limitante:
- “de toutes façons, je ne suis pas très intelligent(e)”.
Comment avoir une estime de soi, une confiance en soi et donc une sécurité intérieure suffisantes pour évoluer et trouver l’équilibre pour être heureux avec une telle idée de soi!
Être intelligent dépend de qui vous évalue et comment. Bruno Hourst dans la vidéo ci dessous en fait une démonstration talentueuse et plus que fondée. Combien d’entre nous tentent d’être des poissons qui grimpent aux arbres? Même avec un QI super élevé, on se sent complètement incompétent et donc idiot.

Se sentir intelligent c’est “essayer pour voir”, tenter sa chance pour apprendre quelque chose, envisager le problème sous différents angles, etc… Ne serait ce pas la définition de la créativité? Regardez ce qu’en dit Ken Robinson qui manifestement ne sait pas danser mais possède un sens de l’humour qui rend sa présentation irrésistible.

Les intelligences multiples: tous intelligents ! Bruno HOURST

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Ken Robinson nous dit en quoi l'école tue la créativité.

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Avez vous une bonne hygienne... ÉMOTIONNELLE?

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Avez vous une bonne hygienne... ÉMOTIONNELLE?

Si nous avons déjà travaillé ensemble vous savez certainement que j’ai un petit faible pour les Ted Talks.
Voici celui de Guy Winch que j’affectionne tout particulièrement:
Pourquoi nous devons tous pratiquer les soins émotionnels de premier secours

Voilà une des raisons pour lesquelles j’affectionne tant la communication non violente, que je préfère appeler communication consciente. Prendre l’habitude d’écouter ce qui se passe en nous, ce que nous ressentons et quel est le besoin non comblé qui y est associé, c’est de l’hygiène émotionnelle.

La méditation est une autre technique. Donner un peu de repos au mental, à ce cortex préfrontal tellement sollicité pour prêter attention au reste de notre petite personne. Une source d’enrichissement personnel infinie!

Je ne vous cite que ces 2 là mais il y en a plein!
Pensez y…
Souvent nous nous sentons complètement démunis face à nos émotions, nous n’avons pas de réelles stratégies pour prendre soin de notre système émotionnel.
En général, nous mettons même la plus grosse partie de notre énergie (une fois passé la phase de déni du “même pas mal”) à essayer de comprendre “pourquoi”. Pourquoi ça s’est passé comme ça, pourquoi on s’est senti comme ça, pourquoi on nous a dit ça, pourquoi on mérite ça….
Rappelez-vous votre dernière grippe.
Est ce que franchement vous vous êtes demandé pendant des heures comment vous aviez pris froid et si ce virus allait gâcher toute votre vie? En général on applique nos stratégies habituelles, nous ne sommes pas enchantés mais on se connait, on attend que ça aille mieux en se soignant et si ça ne passe pas on fait appel à un spécialiste, sans pour autant vivre un sentiment d’échec ou de honte non?

Imaginez…

Et si on faisait pareil avec notre système émotionnel?


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 Comment fonctionne réellement le leadership par l’humilité par Dan Cable

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Comment fonctionne réellement le leadership par l’humilité par Dan Cable

Voici un très bel exemple de l’utilité du coaching et de la collaboration générative en milieu professionnel.
Lorsque j’accompagne une personne qui est responsable d’une équipe, moi je ne vois pas directement le tyran qui menace et critique tout et tous le monde. Non, moi je vois une personne désarmée, écrasée par le poids de ses responsabilités.
Le mécanisme se répète de façon presque infaillible, plus la sensation de responsabilité est élevée plus le besoin de contrôle s’accroit.
Plus le leader essaye de contrôler ses collaborateurs, plus la confiance qu’il inspire s’amoindrit, plus il se sent seul à piloter, plus il se sent responsable, plus il essaye de reprendre le contrôle, etc…

Pour devenir un leader-serviteur, il faut d’abord prendre conscience de la vraie valeur de ses collaborateurs.

Quand vous êtes un leader – peu importe depuis combien de temps ou les difficultés rencontrées pour y arriver –, à moins que vous sachiez tirer le meilleur de vos employés, vous ne faites que contribuer aux frais généraux de l’entreprise. Et ça, malheureusement, beaucoup de dirigeants l’oublient. Le pouvoir, ainsi que ma collègue Ena Inesi l’a étudié, peut amener les managers à se concentrer à l’excès sur les résultats et les contrôles, et, ce faisant, à traiter leurs subordonnés comme de simples moyens pour parvenir à leurs fins. Mais comme je l’ai moi-même découvert au cours de mes recherches, cela ne fait qu’accroître la peur chez les gens – peur de ne pas remplir ses objectifs, peur de ne pas toucher son bonus, peur de l’échec –, les empêche de ressentir des émotions positives et étouffe en eux tout désir d’expérimenter et d’apprendre.

Prenez par exemple une société britannique de livraison de produits alimentaires que j’ai étudiée. Plus la direction concentrait son attention sur des données chiffrées dans l’espoir de réduire les coûts et d’améliorer les délais de livraison, plus l’implication de ses chauffeurs, qui chaque jour livrent du lait et du pain à des millions de clients, déclinait. Chaque semaine, les managers les réunissaient pour un débriefing et passaient en revue, papier et stylo à la main, la liste des problèmes constatés, des plaintes reçues et des erreurs commises. Un moment qui n’enthousiasmait personne, quel que soit le côté où l’on se plaçait. Au bout d’un moment, les chauffeurs, dont certains travaillaient pour l’entreprise depuis des dizaines d’années, ont commencé à éprouver une certaine rancœur vis-à-vis de la direction.

Aider ses subordonnés à grandir

Non seulement ce type de leadership du sommet vers la base n’est plus d’actualité, mais il est contre-productif. En se concentrant à l’excès sur les contrôles et les objectifs finaux et pas assez sur leurs employés, les dirigeants ont plus de difficultés à atteindre les résultats qu’ils désirent. La clé est d’aider les individus à se sentir utiles, motivés et dynamisés de façon à ce qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes au travail. Ainsi que je le montre dans mon dernier ouvrage « Alive at Work » (Harvard Business Review Press, 2018), il existe plusieurs moyens d’y parvenir. L’un des meilleurs est d’adopter l’état d’esprit d’un leader-serviteur, un type de leader qui se voit en serviteur de ses subordonnés, en soutien tangible et émotionnel au fur et à mesure que ces derniers expérimentent et grandissent (lire aussi la chronique : « Le leader collectif : le pouvoir par la confiance »).

Pour dire les choses clairement, les leaders-serviteurs ont l’humilité, le courage et la clairvoyance d’admettre qu’ils peuvent bénéficier de l’expertise de ceux qui détiennent moins d’autorité qu’eux. Ils sollicitent activement les idées et les contributions des employés qu’ils servent. C’est ainsi qu’ils créent une culture de l’apprentissage et un environnement de travail qui encourage leurs subordonnés à devenir les meilleurs individus possible. L’humilité et le leadership de soutien n’impliquent pas que les dirigeants souffrent d’un manque d’estime de soi ou qu’ils doivent adopter une attitude servile. Au contraire, cette forme de leadership insiste sur le devoir du dirigeant de favoriser l’appropriation, l’autonomie et la responsabilisation de ceux qui le suivent – de les encourager à penser par eux-mêmes et à essayer de nouvelles idées. Voici comment procéder.

Demandez à vos employés comment vous pouvez les aider à mieux faire leur travail, puis écoutez-les.

L’idée est simple : plutôt que de dire à vos employés comment mieux faire leur travail, commencez par leur demander comment vous pouvez les y aider. Les effets d’une telle approche peuvent se révéler puissants. Considérez l’entreprise de livraison de denrées alimentaires mentionnée précédemment. Après que de nouveaux concurrents ont bousculé son modèle de fonctionnement traditionnel, l’équipe de direction a décidé qu’il fallait que les choses changent. Pour rester compétitif, son service client se devait d’être remarquable, mais, pour ce faire, le management devait pouvoir compter sur ses employés qui fournissaient le service et, de plus trouver des idées novatrices.

Après avoir travaillé avec des consultants de chez PricewaterhouseCoopers et suivi une formation, l’équipe de direction a testé un nouveau format pour ses réunions hebdomadaires d’évaluation des performances avec ses chauffeurs. En quoi consistait cette nouvelle approche ? Au lieu de passer les problèmes en revue un par un, chaque manager demandait à ses chauffeurs : « comment puis-je vous aider à délivrer un service hors pair ? » Comme le montrent les études menées par Bradley Owens et David Heckman, les dirigeants ont besoin d’adopter ce type de comportement de soutien envers leurs employés de façon à ce que ceux-ci servent mieux les clients.

Comme vous pouvez vous en douter, au début, tout le monde a été sceptique. L’antipathie des chauffeurs envers leurs managers était forte et la confiance au plus bas. Mais comme les responsables de dépôts n’arrêtaient pas de demander « comment puis-je vous aider à délivrer une excellente  qualité de service ? », certains chauffeurs ont commencé à faire des suggestions. Par exemple, l’un d’entre eux a proposé de nouveaux produits tels que le Gogurt (yaourt en tube à emporter, NDLR) et le fromage à effilocher que les parents pourraient se faire livrer tôt et glisser dans les paniers-repas de leurs enfants avant qu’ils ne partent à l’école. Un autre a proposé un moyen de faire remonter l’information sur les ruptures de stock plus rapidement pour réduire le nombre de commandes incomplètes.

Les bonnes idées se trouvent sur le terrain

Les petits changements alimentent un cercle vertueux. Plus les livreurs se voyaient crédités pour leurs idées et plus celles-ci étaient mises en place, plus ils étaient enclins à en soumettre de nouvelles, ce qui impressionnait les chefs de dépôt et renforçait leur respect envers leurs employés qui avaient alors d’autant plus envie de jouer le jeu. Les responsables de dépôt ont aussi appris que certaines des soi-disant « erreurs » commises par les chauffeurs étaient en fait dues à des innovations qu’eux-mêmes avaient introduites pour simplifier les procédures en place tout en continuant à livrer les produits en temps et en heure. Ces innovations ont permis à l’entreprise d’améliorer la qualité de son service client.

En définitive, la leçon à retenir est la suivante : les opérationnels d’une organisation savent souvent mieux que vous comment bien faire leur travail. Respecter leurs idées et les encourager à essayer de nouvelles approches pour s’améliorer encore ne peut que les inciter à donner le meilleur d’eux-mêmes. Comme l’a résumé un responsable de zone : « Nous pensions vraiment connaître nos livreurs sur le bout des doigts, mais nous avons pris conscience qu’il y avait plein de choses que nous n’avions pas comprises. Nos réunions hebdomadaires sont beaucoup plus interactives à présent et les conversations plus franches et adultes dans leurs formes. Il est difficile de décrire avec des mots les changements dont nous avons été témoins. »

Créez des espaces à faible risque pour les employés pour leur permettre de réfléchir à de nouvelles idées.

Parfois, la meilleure façon dont les dirigeants peuvent servir leurs employés – et leur entreprise – est de créer une zone de faible risque pour que les employés puissent y tester leurs idées. Ce faisant, ils encouragent ces derniers à repousser les limites de leurs savoirs. Par exemple, quand Jungkiu Choi a déménagé de Singapour en Chine pour prendre la tête de la branche banque de détail de la Standard Chartered, il était entendu que, comme ses prédécesseurs, il se rendrait régulièrement dans les différentes agences pour mettre la pression sur les directeurs afin qu’ils réduisent leurs coûts. Des visites que le personnel des agences passait des semaines à préparer fiévreusement.

Cependant, Jungkiu a changé la nature de ces visites. Plutôt que de mettre l’accent sur son pouvoir formel, il se présentait dans les différentes agences de façon inopinée, en commençant par servir un petit déjeuner à l’ensemble du personnel (lire aussi l’article : « Pour être un bon leader, créez du lien »). Ensuite, il réunissait les employés en « peloton » et leur demandait comment il pouvait les aider à améliorer le fonctionnement de leur agence. Alors qu’au début, la plupart d’entre eux étaient surpris et ne savaient pas comment réagir, Jungkiu a réussi, grâce à son approche, à calmer leurs inquiétudes et à encourager l’épanouissement de nouvelles idées.

En un an, il s’est rendu dans plus de 80 agences disséminées à travers 25 villes, sa persévérance et son désir d’aider finissant par convaincre les employés les plus sceptiques. Les pelotons permettaient de mettre à jour de nombreux « points de friction » faciles à résoudre (par exemple, des sessions de formation au nouveau système informatique bancaire ou l’acquisition de mémoire additionnelle pour les anciens ordinateurs afin que le nouveau logiciel fonctionne correctement sur ces machines).

Des propositions pertinentes et inattendues

Certaines innovations proposées par les employés ont été plus conséquentes. Ainsi, l’une des agences de Shanghai était située dans un centre commercial. Lors d’un peloton, les employés ont demandé à Jungkiu s’ils pouvaient adopter les horaires d’ouverture et de fermeture du centre (plutôt que de rester calqué sur celles prévues pour toutes les agences). L’équipe voulait tester l’ouverture de l’agence durant les week-ends. Au bout d’à peine quelques mois, les revenus générés le week-end par l’agence ont dépassé l’ensemble de ceux du reste de la semaine. Cette idée, Jungkiu ne l’avait même pas envisagée. Ces expérimentations ont payé en termes de performance pour l’entreprise. La satisfaction client a crû de 54 % durant les deux années de leadership par l’humilité de Jungkiu, tandis que les plaintes, elles, diminuaient de 29 %. Dans le même temps, le taux de départ des employés, jusque-là l’un des plus élevés de toutes les banques étrangères implantées en Chine, est tombé à l’un des niveaux les plus faibles parmi ces banques.

Souvent, les leaders ne perçoivent pas la vraie valeur de ceux dont ils ont la charge, surtout des travailleurs au bas de l’échelle hiérarchique. Mais quand ils sont humbles, respectueux et qu’ils proposent leur aide aux employés pour faire progresser l’entreprise, les résultats peuvent être spectaculaires. Peut-être plus important encore, les leaders-serviteurs se conduisent alors comme de meilleurs êtres humains.

Un article du Harvard Business Review

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